Pour sa première venue au Festival d’Aix, la cheffe d’orchestre finlandaise Susanna Mälkki à la tête du London Symphony Orchestra assure le lien subtil entre les tempi de la scène et de la fosse, dans une écriture de la déchirure, entre l’hyper-grave et l’hyper-aigu, la longue traine résonante et le scintillement pointilliste.

Ôlyric

“Et pour la servir, il faut d’abord signaler le magnifique Estonian Philharmonic Chamber Choir, qui fait corps avec l’orchestre, comme des voix perdues, et retrouvées, et persistantes, et obsédantes, mais aussi les voix parlées, ceux des étudiants de ce lycée, français, grecs, tchèques, espagnols, qui alternent avec les voix chantées, avec un stupéfiant naturel, encore une fois les diversités de timbres, d’accents, les voix féminines ou masculines (celle de Camilo Delgado Diáz, « Jerónimo »), qui se répondent… Tout cela semble naturel mais masque une construction rigoureuse dont la cheffe Susanna Mälkki a toute la responsabilité.

Elle a une profonde empathie pour cette musique, non parce que c’est une musique d’aujourd’hui, – on lui met toujours le tampon « musique contemporaine » sur le front, ce qui est ici ridicule. L’empathie vient peut-être de ce que Saariaho, Oksanen et elle sont finlandaises et qu’elles peuvent ressentir dans la même langue, mais c’est pour moi insuffisant et au fond très banal.

J’ai retrouvé les qualités de rigueur de Susanna Mälkki et sa capacité à faire entendre les détails d’une musique « pleine de détails », ou « pleine de notes » comme dirait l’autre ironiquement, pleine de tous ces détails qui accumulés forment un flot ininterrompu dont nous parlions plus haut. Mais derrière « rigueur » on lit souvent insensibilité, et j’ai trouvé au contraire dans son approche de cette musique une extraordinaire sensibilité qu’on ressent dans le soin à la maîtrise des volumes, aux changements de couleurs, à la valorisation de tel ou tel pupitre (magnifique London Symphony Orchestra, encore plus convaincant peut-être que dans Tristan). Susanna Mälkki porte avec une sorte d’urgence cette « infinie tristesse », une sorte de mélopée de l’amertume qu’est la musique de Saariaho, une musique qu’elle fait ici respirer, ressentir par tous les pores. Quel manager inspiré lui donnera un Tristan à diriger ?”

Wanderer

“This is undoubtedly the work of a mature master, in such full command of her resources that she can focus simply on telling a story and illuminating characters. Unlike so many contemporary operas, “Innocence” — featuring the mighty London Symphony Orchestra, conducted with sensitivity and control by Susanna Mälkki — doesn’t feel like a sung play with a more or less disconnected, elaborately self-regarding orchestral soundtrack.”

New York Times

“The London Symphony Orchestra under the direction of Susanna Mälkki produced a fine reading of the score which captured its subtle instrumental details, and skillfully developed its colorful textures, while carefully exploring the interplay of orchestra and voices.”

Operawire

“Pour sa première venue au Festival d’Aix, la cheffe d’orchestre finlandaise Susanna Mälkki à la tête du London Symphony Orchestra assure le lien subtil entre les tempi de la scène et de la fosse, dans une écriture de la déchirure, entre l’hyper-grave et l’hyper-aigu, la longue traine résonante et le scintillement pointilliste.”

Ôlyrix

“C’est beau, une salle dressée d’un seul élan, la dernière note éteinte – étreinte, pourrait-on dire, tant la création d’ Innocence, dimanche 4 juillet, a tenu en haleine, près de deux heures durant, le public du Grand Théâtre de Provence.”

Le Monde

“Si l’œuvre fait une aussi forte impression, c’est aussi qu’elle est formidablement restituée par la cheffe Susanna Mälkki, ardente défenseuse de la musique contemporaine, avec toute l’exactitude méticuleuse qu’on lui connaît. Sous sa direction d’une maîtrise stupéfiante, le London Symphony Orchestra et l’Estonian Philharmonic Chamber Choir alternent opulence et transparence pour déployer des timbres, des couleurs, des contrastes, des harmonies les plus variées, raffinées ou saturées, et former une texture impressionnante de densité.”

Scene Web

“Epoustouflant la veille dans Tristan et Isolde, le London Symphony Orchestra se montre tout aussi performant ce soir sous la direction de l’excellente Susanna Mälkki”

ConcertoNet

“Pour servir la composition, l’excellence des pupitres du London Symphony Orchestra est sollicitée avec succès par Susanna Mälkki toujours en phase avec l’action et qui apporte énormément à la charge émotionnelle.”

Concert Classic

“Diesmal sorgte die Finnin Susanna Mälkki am Pult des London Symphony Orchestra mit beeindruckender Präzision für das musikalische Fundament eines packenden Gesamtkunstwerkes, das nicht auf die Extravaganz des Neuen schielt, sondern (mit Recht) auf ein Nachleben auf den Opernbühnen der Welt setzt.”

NMZ

“La direction musicale de Susanna Mälkki, à la tête du LSO en rend l’écoute passionnante et sait toucher l’auditeur au cœur.”

La Marseillaise

“Todo el entramado musical se sostiene en una impecable dirección de Susanna Mälkki, que conecta perfectamente con el alma de la obra. Atenta siempre al escenario supo llevar a buen puerto una partitura arriesgada, valiente y con muchos recovecos que sirven para expresar los diversos sentimientos de los protagonistas.”

Platea Magazine

“La partition est servie d’une main de maître par Susanna Mälkki et le London Symphony Orchestra qui, dès l’ouverture de l’opéra, crée une boîte à musique que l’implacable et impeccable rigueur d’exécution transformera vite en boîte de Pandore, révélant un à un les secrets, les défauts et les maux des individus, de l’humanité.”

Bachtrack

“Un triomphe.”

Les Echos

“Kapellimestari Susanna Mälkki oli esityksen keskeinen voima. Hän erotteli orkesteritekstuurin eri tasot ja sointivärit tarkasti ja antoi niille tilaa puhjeta koko sisäiseen voimaansa. Paikoin hän johdatti myös dramaattisia nousuja, ja luonteva hengitys kantoi koko teoksen ajan. Mälkin selkeyttä on kiittäminen siitä, että teos ei tuntunut niin kompleksiselta kuin se on ja että dramaturginen vuo oli koko ajan eteenpäin soljuva.”

Rondo

“Mälkki dirige la Sinfónica de Londres con dominio y convicción”

El País

“Enfin, les voix et le London Symphony Orchestra (LSO), menés avec finesse et autorité par la cheffe finlandaise Susanna Mälkki, libèrent une étourdissante interprétation de l’œuvre, qui s’enfonce inexorablement dans l’horreur après un mariage apparemment insouciant.”

Le Temps

“Dans la fosse, on retrouve le London Symphony Orchestra toujours dans une forme superlative, avec les mêmes qualités instrumentales que pour Tristan et répondant fidèlement à la tension dramatique qu’insuffle Susanna Mälkki. Grande connaisseuse de la musique de Saariaho, la cheffe d’orchestre en maîtrise toutes les subtilités et en propose une lecture profondément vivante et intense. On salue aussi la prestation du chœur de chambre estonien, qui des coulisses donne à entendre des voix surgies du passé.”

asopera.fr

“Diesmal sorgte die Finnin Susanna Mälkki am Pult des London Symphony Orchestra mit beeindruckender Präzision für das musikalische Fundament eines packenden Gesamtkunstwerkes, das nicht auf die Extravaganz des Neuen schielt, sondern (mit Recht) auf ein Nachleben auf den Opernbühnen der Welt setzt.”

Neue Zürcher Zeitung

“Une partition haletante et puissante qui emprisonne et accompagne l’auditeur du début à la fin et qui bénéficie d’une lecture sensible et des plus intelligentes de la cheffe Susanna Mälkki à la tête des Instrumentistes du LSO, dont on connaît la qualité et la rigueur, et du chœur de chambre d’Estonie. Un immense moment de musique. Une création qui fera date.”

Destimed.fr

“Sous la direction subjugante de la talentueuse Susanna Mälkki (qui connaît son Saariaho par le bout de la baguette et le plein du cœur), le London Symphony Orchestra a fait entrer Innocence au panthéon de l’art lyrique, tandis que la compositrice, sans doute immobilisée par une mauvaise chute, recevait bouquet et ovation, le visage radieux dans son fauteuil roulant.”

Le Monde

“Susanna Mälkki, à la tête de l’Orchestre symphonique de Londres, en magnifie le moindre détail sans jamais perdre le fil directeur.”

Les Echos

“Si l’œuvre fait une aussi forte impression, c’est aussi qu’elle est formidablement restituée par la cheffe Susanna Mälkki, ardente défenseuse de la musique contemporaine, avec toute l’exactitude méticuleuse qu’on lui connaît. ”

Sceneweb